Organisée conjointement par la Sicta et
Quipux Afrique, à Azalaï Hôtel-Abidjan, cette réunion de travail avait
pour objectif d’étudier les modalités de mise en place d’un Système de
gestion de l’immatriculation des motos dit « Sygmoto ».
L’opérationnalisation
de Sygmoto permettra de résoudre à la fois le problème sécuritaire et
financier engendré par les engins à deux et trois roues. En effet, seuls
38 000 engins à deux roues sont immatriculés sur plus de 300 000 qui
s’acquittent de la vignette, selon le ministère des Transports. En
outre, plusieurs de ces motos roulent sans immatriculation, servant à
une nouvelle génération de gangsters d’une part et sont impliqués dans
bon nombre d’accidents de la route.
«Il faut arriver à assainir ce secteur d’activité. Il n’est pas logique que des motos de plus de 80 cm3
qui roulent à 90, à 100 Km/h ne soient pas immatriculées. C’est un
manque important de recette, un manquement à la réglementation», a
indiqué Dominique Gouvernayre, directeur général de la Sicta.
«Il s’agit de réfléchir dans le cadre de nos prérogatives à
l’élaboration d’un cadre de travail afin de doter le secteur d’un outil
qui permettrait de mieux maîtriser l’expansion de l’usage des motos,
tricycles et quadricycles. Les axes que nous proposons sont les
suivants: comment mieux gérer la sécurité des motards et personnes
transportées ? Comment faciliter et accélérer le commerce des motos ?
Comment rassurer les automobilistes impliqués dans des accidents avec
des motos non immatriculées ? Comment aider la Dgi à collecter les
vignettes ? », a-t-il poursuivi.
Selon Kumassi Jean-Dominique,
conseiller technique représentant le ministre des Transports, le
gouvernement attend «des résolutions pertinentes pour une administration
des transports moderne», des travaux qui se déroulent sur deux jours.
fratmat.info