Arthur
Ahoussi a donc exprimé la volonté du gouvernement de faire rapidement
de la micro assurance un outil de développement au service des
populations vulnérables. Surtout que le règlement de la Conférence
interafricaine des marchés d'assurance (Cima) en la matière date de 2012
et stipule que chaque État-membre définisse un régime fiscal incitatif
et dérogatoire.
Pour sa part, Karim Diarrassouba, directeur des
Assurances à la direction générale du Trésor et de la comptabilité
publique, a insisté sur le caractère inclusif et consensuel du projet de
textes en cours d’élaboration. L’objectif étant de se doter
d’instruments efficaces et durables pour les opérateurs, mais également
pour les souscripteurs. Pour sa part, Saliou Bakayoko, président de
l’Association des sociétés d’assurances de Côte d’Ivoire (Asaci), s’est
félicité de la rencontre et dit l’engagement des opérateurs à contribuer
efficacement à l’atteinte des objectifs assignés à l’atelier.
D’autant
plus qu’il s’agit d’un outil qui leur permettra de mieux exercer et
capter le potentiel de ce marché qui demeure très peu exploité dans
notre pays. Outre l’Organisation internationale du travail (Oit), la
rencontre a enregistré la participation de l'Association nationale des
courtiers d'assurance et de réassurance de Côte d'Ivoire (Ancarci) représentée par son président, Mamadou Kanté.
fratmat.info