A l’issue de la formation qu’elles ont
reçue du 27 août au 3 septembre à Port-Bouët, 200 femmes ont reçu leurs
diplômes de participation ce lundi 16 septembre, à la maison de
l’entreprise dans la commune du Plateau des mains de Fofana Mariam,
représentant la Primature.
A cette occasion, Monney Yapi, 5ème
adjoint au maire de la commune de Port-Bouët a annoncé que depuis trois
(3) mois, un fonds doté de 300 millions de F Cfa a été mis en place
dans cette commune balnéaire pour accompagner les femmes dans leurs
activités d’entrepreneures. « Utilisez cette formation que vous avez
reçue et l’accompagnement qui vous sera apporté pour devenir les
milliardaires de demain », a-t-il encouragé.
Quant au Dr Joseph
Boguifo, président de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes
entreprises (Fipme), initiateur de l’évènement à travers la Commission
genre femme entrepreneuriat (Cgfe), il a dit sa satisfaction et félicité
les femmes devant l’engouement qu’ont suscité les séances de formation.
Il a par ailleurs fait savoir qu’en plus d’avoir été formées à créer et
à gérer leur propre business, ces femmes bénéficieront d’une grande
visibilité dans plus de 80 pays grâce, notamment à la plateforme
digitale “Côte d’Ivoire on Business”, leur permettant d’être présentes
sur le web avec leurs secteurs d’activités respectifs.
Toute
chose que la présidente de la Cgfe, Zékré Bléhon Claudine, ne manquera
pas de saluer en indiquant l’importance de former les femmes à
entreprendre. Car, dira-t-elle, le développement ne peut se faire sans
les femmes. Organisée dans le cadre de la caravane de formation pour
l’autonomisation de 100.000 femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire,
cette formation est prévue pour se dérouler dans l’ensemble des 31
régions du pays.
C’est pourquoi, cette remise de diplômes aux
femmes de Port-Bouët fut également l’occasion de lancer la phase zone
rurale de cette caravane. Ainsi, après Abidjan, la région du Tonkpi
devrait accueillir les équipes du Dr Samuel Mathey dont l’approche
“entreprendre à zéro franc” suscite l’intérêt des femmes. Mais,
précisant son idée, ce dernier fait savoir que, le concept qu’il
développe ne signifie pas qu’on entreprend avec zéro franc en poche.
Mais, qu’il s’agit plutôt de mettre sur pied son business sans attendre
un quelconque appui extérieur.
A noter que ces 200 femmes ayant
reçu leurs diplômes représentent un échantillon des 3500 femmes formées
dans la commune de Port-Bouët. Les (3300) autres recevront leurs
diplômes lors d’une prochaine cérémonie, disent les organisateurs.
fratmat.info