C’est
en ces termes que le Président de la République, Alassane Ouattara, a
annoncé lors de son discours d’ouverture du premier Conseil des
ministres du nouveau gouvernement, le 5 septembre, la volonté de la Côte
d’Ivoire d’apporter son soutien à un second mandat du président sortant
de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina.
D’autant
plus que Akinwumi Adesina a annoncé sa candidature à sa propre
succession le 14 juin, au cours de la conférence de presse qui a
sanctionné la fin des travaux de la 54e édition des
Assemblées annuelles de la Bad à Malabo, en Guinée équatoriale, autour
du thème : ‘’l’intégration régionale pour la prospérité économique de
l’Afrique’’. « Avec humilité, je me présenterai pour continuer ce que
nous avons commencé. Je suis très conscient de la lourde responsabilité
qui reste », a déclaré à l’occasion, le président de la Bad, insistant
sur sa « passion pour l’Afrique ».
Cette déclaration du Chef de l’État ivoirien était attendue, d’autant plus que les 55e
Assemblées annuelles du Groupe de la Bad sont prévues en 2020 en Côte
d’Ivoire. En plus d’abriter le siège statutaire de l’organisation, le
pays se prépare à l’élection d’un nouveau président ou la reconduction
de Akinwumi Adesina.
Résumant son action à la tête de la Bad en
juin dernier, à Malabo, Akinwumi Adesina avait déclaré : « Nous avons
connecté 16 millions de personnes qui ont accès à l’énergie ; 70
millions de personnes ont accès à la technologie à travers le secteur
privé ; 9 millions de personnes ont eu accès aux financements, 57
millions de personnes ont eu accès au transport amélioré et enfin 31
millions de personnes ont eu accès à l’eau potable et à l’assainissement
».
fratmat.info