Cette assistance s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au
développement du marché local et sous-régional de la banane dessert.
Financé par l’Union européenne (Ue), ce projet arrive à un moment où ces
mûrisseurs ont pris part, durant un mois, à des sessions de
renforcement de capacités.
Une experte, venue de la Colombie, a
effectué le déplacement à Abidjan pour les accompagner. Ceux-ci servent
de trait d’union entre les producteurs et les consommateurs. Ils ont
pour rôle de conditionner la banane dessert jusqu’à un stade de
maturation qui peut permettre sa consommation.
« Nous allons à
des murisseries modernes, avons organisé les acteurs. Et nous avons
procédé à des renforcements de capacités pendant un mois avec une
colombienne qui a conseillé de nouveaux équipements pour améliorer le
murissage », explique Gabriel Ouidi, secrétaire exécutif de
l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs d’ananas et de
bananes (Ocab).
« Le murissage n’était pas bien fait. Les
acteurs utilisaient des produits jugés toxiques pour le faire. Ce qui
est contraire aux standards internationaux. Aujourd’hui, ce sont de
nouvelles techniques qui sont conseillées et de nouveaux produits aussi,
respectueux de la santé », fait-il remarquer.
Avec près de 300 milles tonnes, la production de banane dessert est
en très forte progression en Côte d’Ivoire. Même si, selon le secrétaire
exécutif de l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs
d’ananas et de bananes, 90% de cette production arrive sur le marché
européen, celle-ci est tout de même confrontée à la concurrence des
producteurs de l’Amérique latine.
D’où le Projet d’appui au
développement du marché local et sous-régional de la banane desserte.
L’objectif, explique-t-il, étant donc de relancer la filière, de trouver
des marchés d’écoulement ou de dégagement. Déjà que Dakar est le plus
gros marché des producteurs ivoiriens.
fratmat.info