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Secteur bancaire: Plus de 7 000 milliards de crédits octroyés en 2018

Les banquiers continuent d’apporter une forte contribution à l’essor de l’économie ivoirienne.

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-Ci) a tenu sa traditionnelle rentrée solennelle, le 25 avril, au siège de l’institution au Plateau. Il ressort du bilan d’activités que le montant global des crédits accordés par l’ensemble des banques s’élève à 7 056 milliards F Cfa en fin 2018, contre 6 283 milliards l’année d’avant. Soit une croissance moyenne annuelle de 18%.

En 2016, ce montant était de 5 437 milliards et 4 890 milliards en 2015. Face à ce résultat, Guy Koizan, président de l’Apbef-Ci qui vient d’être reconduit pour un second mandat, s’est réjoui de la forte contribution que les banquiers apportent à l’économie ivoirienne. Avant d’indiquer que « la qualité du portefeuille crédit s’est légèrement améliorée, avec notamment une augmentation de plus de 800 milliards de F Cfa des crédits sains entre 2017 et 2018 ».  Et d’expliquer que « cette tendance devrait être maintenue, avec la montée en puissance de nouveaux services et produits tels que la banque digitale, l’affacturage, le leasing, etc. ».

Il est également ressorti de ce bilan que les crédits sains (dont les remboursements ne causent pas de problème- Ndlr) sont évalués à  6 816,8 milliards F Cfa, soit plus de 96,61% du portefeuille des prêts octroyés aux entreprises et individus.

L’année d’avant, l’on était à 6 044,3 milliards de F Cfa. Les risques encourus par les banquiers ne représentent alors que 3,39%. Dans la mesure où les crédits en souffrance ne sont que de 240 milliards de nos francs, contre 239,2 milliards en 2017. Cet exploit, Guy Koizan l’explique par le professionnalisme de ses pairs. Qui est aussi dû à « l’adaptation progressive des membres de l’Apbef-Ci aux nouvelles normes bâloises qui devraient assainir le crédit bancaire et réduire significativement les casses enregistrées par certains membres », selon le patron de l’Apbef-Ci.

« Le total dépôt a aussi connu une croissance moyenne annuelle de 15%, pour s’afficher à 8 347 milliards de F cfa à fin décembre 2018. Lorsque le total bilan, lui, a connu un progrès de 12% pour s’arrêter à 12 759 milliards de F Cfa », a détaillé Serge Kouamelan, directeur exécutif de la faitière.

Quid de la bancarisation ?

Ce bilan d’activités a aussi révélé que le taux de bancarisation au sens strict (c’est-à-dire au niveau des banques uniquement) est passé de 17,8% à 19,07% entre 2017 et 2018. Soit une croissance assez modeste de 2%. Lorsqu’on arrive au taux de bancarisation élargie, (banques et les Systèmes financiers décentralisées – Sfd compris), le ratio monte à 24,92% en fin 2018. Il était à 25,72% en 2017.

Et quand on pousse plus loin en intégrant maintenant les Emetteurs de monnaies électroniques (Eme), les acteurs du mobile money, l’on se retrouve à 76,61% de taux de bancarisation en Côte d’Ivoire. Le pays était à 53,18% l’année d’avant. Ce qui montre un progrès remarquable de 23% en l’espace d’une année.

Défis et perspectives

Cette belle allure qu’affichent les banquiers ne veut pas dire qu’il n’existe pas de problèmes dans ce secteur. Car, ils ont aussi des défis à relever. Notamment le financement de la commande publique pour aider les Petites et moyennes entreprises (Pme) dans l’exécution de leurs marchés.

Ces banquiers sont aussi appelés à appuyer davantage le secteur agricole, les actions des Pme locales et l’immobilier à travers le crédit acquéreur, fixé à 5,5% que l’Etat demande aux banquiers d’appliquer. Cela n’est encore une réalité dans la plupart des banques localement.

Ce secteur augure tout de même de belles perspectives. C’est la raison pour laquelle l’Apbef-Ci veut se donner les moyens de renforcer l’inclusion financière des femmes, des jeunes, des Pme et Tpe. Elle compte, pour cela, organiser des campagnes de tests sur l’interopérabilité et faire la promotion de solutions numériques.

A cela, s’ajoute la promotion des Bureaux d’information sur le crédit (Bic) initié par la Banque centrale dans les huit pays de l’Uemoa. Sans oublier les campagnes d’éducation financière dans tout le pays.

Aussi, l’Apbef-Ci s’est-elle engagée, avec l’Ufr des sciences économiques et de gestion de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody pour la formation de la jeunesse. Et ce, en vue d’assurer des formations en alternance par l’acquisition de diplômes de licence et master spécialisés.

GUY-ASSANE YAPY

1556631045     fratmat.info

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