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Assemblées de Printemps de la Banque mondiale et du FMI: Ce que la Côte d’Ivoire va présenter

Assemblées de Printemps de la Banque mondiale et du FMI: Ce que la Côte d’Ivoire va présenter Assemblées de Printemps de la Banque mondiale et du FMI: Ce que la Côte d’Ivoire va présenter Crédits: DR Facebook Twitter Google+ Partager Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly quitte aujourd’hui Abidjan pour Washington (Usa) où il prendra part aux réunions de Printemps des institutions de Bretton Woods, prévues du 16 au 22 avril 2018, à Washington. Dans une approche générale, les réunions de printemps du Fonds monétaire international (Fmi) et du Groupe de la Banque mondiale sont l’occasion de réunir tous les ans des acteurs d’horizons divers — dirigeants du secteur public (banques centrales, ministères des Finances et du développement) et du secteur privé, experts issus des milieux universitaires — autour des grands dossiers mondiaux : conjoncture économique mondiale, lutte contre la pauvreté, développement économique, efficacité de l’aide, etc. Cet événement donne également lieu à toute une série de manifestations (séminaires, zooms régionaux, conférences de presse...) autour de sujets liés à l’économie mondiale, au développement international et au système financier mondial. Au programme, plusieurs thématiques seront abordées que nous citons pêle-mêle : Développement du Marketplace 2018 ; Innover pour prévenir les violences faites aux femmes’’, le rapport sur la stabilité financière dans le monde ; le moniteur des finances publiques, ‘’les nouvelles frontières de la lutte contre la corruption : renforcer la prévention, en finir avec l’impunité et modifier les perceptions » ; « renforcer la confiance et la résilience’’ ; ‘’Créer de nouveaux marchés pour le secteur de l’action climatique en mobilisant le secteur privé’’ ; ‘’Ciblage flexible de l’inflation : faire reculer les frontières de la politique monétaire’’ ; ‘’Numérique et nouvel âge d’or économique’’ ‘’Ériger les fondements du capital humain : une priorité mondiale’’ ; « Le potentiel de l’économie numérique pour l’Afrique » ; « Miser sur le pouvoir des femmes pour la paix : comment promouvoir l’inclusion et le leadership dans les situations de fragilité, de conflit et de violence » ; « Les forces du marché à l’œuvre : investisseurs institutionnels et développement durable » ; « L’économie mondiale confrontée à de nouveaux défis » ; « La gouvernance des infrastructures au cœur des résultats » ; « La lutte contre les inégalités hommes-femmes à l’heure de la finance en ligne » ; « La Miga a 30 ans : zoom sur le rôle des garanties dans le développement des énergies ». La délégation ivoirienne, conduite par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, y est attendue à compter de demain et prendra une part active à tous ces débats. Mais aussi et surtout, le Premier ministre se donnera l’occasion de présenter l’actuel visage économique de la Côte d’Ivoire: Les acquis, les perspectives soutenues par les nouvelles orientations du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, pour un développement inclusif dans la marche du pays vers l’émergence 2020. Les lanternes sont au vert, l’économie ivoirienne bouge sur la tangente positive, si l’on s’en tient aux derniers développements de l’actualité économique marquée par le succès et le progrès sur les fronts des services sociaux, des réformes politiques et économiques, du repositionnement sur la scène internationale, etc. Santé économique de la Côte d’Ivoire Si les indices étaient au rouge pendant les années de crises sociopolitiques, les observateurs sont d’avis que l’économie ivoirienne respire une meilleure santé depuis la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara, en 2011. Depuis donc ces sept dernières années, la Côte d’Ivoire est sous les feux de la rampe en affichant un taux de croissance du Pib positif devant atteindre plus de 7 % en 2018 et 2019 et pourquoi pas une croissance à deux chiffres en 2020. Le dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation économique ivoirienne, intitulé « les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire : aux portes du paradis », note bien la bonne performance de l'économie ivoirienne tout en pointant du doigt la nécessité de rattraper le retard technologique pour maintenir ce rythme rapide. Cette performance est le fruit, à en croire le Premier ministre (cf son discours lors de la conférence de presse d’après Eurobond 2018), des réformes structurelles et investissements clés mis en œuvre dans le cadre du Plan national de développement 2016-2020, dans certains secteurs comme l'agriculture, l'énergie, les infrastructures, l'éducation et la santé. Il faut y adjoindre les progrès accomplis quant à l'attractivité réglementaire et fiscale pour les entreprises et notamment pour les investisseurs étrangers. Avec une croissance se situant entre 7 et 8,1%, la Côte d’Ivoire peut s’enorgueillir d’avoir le taux le plus élevé de la zone Uemoa, de se classer en 2e position en Afrique et au 5e rang, au plan mondial (Cf Fraternité Matin du lundi 16 avril, P.3). De plus, le pays conserve l'un des ratios d'endettement public les plus faibles de la région (42.6% du PIB en 2017, contre 70% pour la norme communautaire) et une balance commerciale des plus excédentaires. Ces performances traduisent un regain de confiance entre la Côte d’Ivoire et ses partenaires nationaux et internationaux. Il n’y a qu’à regarder de près les résultats de l’Eurobond 2018 qui a été un véritable succès dans le domaine de la mobilisation de ressources. Eurobond 2018, un indicateur de confiance renouvelée des partenaires En effet, pour soutenir l’objectif d’accélérer le développement ou la croissance économique et partant améliorer les conditions de vie des populations, le gouvernement ivoirien s’est investi dans la mobilisation de ressources sur les marchés de capitaux internationaux. Et en mars dernier (du 15 au 19 mars précisément), le Premier ministre a réussi cet exercice, à Londres. Le gouvernement a pu lever la totalité des 1115 milliards de F cfa, objectif de la mission, non seulement en euro à des taux attractifs, mais sur une maturité longue (30 ans) pour la moitié du montant global. Résultat d’une opération de démonstration, de communication et de marketing présentant le pays sous ses facettes (politique, gouvernance, sécurité, infrastructures, services sociaux de base, économie, rôle sous- régional du pays, ses rapports avec les institutions de financement de développement, comme la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (Fmi). Davantage d’implication du secteur privé Tous ces résultats et performances vont être portés à la tribune de la réunion de printemps du groupe Banque mondiale/ Fmi par Amadou Gon Coulibaly. Une occasion pour permettre à son pays de gagner encore la confiance des partenaires, notamment les bailleurs de fonds comme la Banque mondiale et le Fmi pour l’accompagner dans sa marche vers l’émergence. Le dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation économique ivoirienne ne manque pas de se féliciter de ces acquis indéniables, mais a encouragé le secteur privé à s’impliquer davantage dans le développement. La Côte d’Ivoire devrait aussi développer davantage les Tic qui s’affichent comme un élément accélérateur de son développement économique. Ce qui viendrait à soutenir les performances sus-indiquées et aiderait les entreprises ivoiriennes à être plus compétitives, donc à créer davantage d’emplois au profit de la jeunesse. fratmat.info

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